Marie Milis

Séverine Matteuzi

L’autolouange est une des fleurs de mon bouquet, qui m’aide à ensoleiller ma vie. Une fleur, invitant à jouer, à relever les sourcils de leur sérieux, à tenter de se rencontrer dans l’ici-maintenant de la journée et enfin à accueillir à bras ouverts l’humeur la plus noire à la plus souriante, sans jugement. Elle a l’art de faire émerger les questions que je porte et à donner une réponse, une solution inattendue, enfouie dans le plus profond de mon être. Avec elle, le coeur s’apprivoise jusqu’à s’ouvrir avec confiance, tout étonné de voir tant de trésors jaillir à la lumière. Elle m’accompagne dans l’aventure qu’est la vie en m’indiquant la pièce secrète dans mon intimité, qui ne se trouble de rien, restant paisible même au milieu d’un ouragan.

Gaëtane de Hemptinne

L’autolouange m’a ouvert une jolie porte : la juste  parole à mon ressenti

Je la pratique de temps en temps : une difficulté par rapport à un collègue,  le vélo volé de ma fille,

Le berceau acheté en brocante et qui va accueillir notre petite-fille, une fête à organiser, une réunion à laquelle je vais participer,  réorientation professionnelle de mon mari …

L’autolouange me permet de me recentrer, de voir ce qui est juste et relativiser ce qui ne me concerne pas.  Elle est  parfois chemin de traverse qui  permet d’être entendue  quand l’autre n’est pas prêt à écouter.

En tant qu’enseignante l’autolouange est « outil » complémentaire à la communication non-violente.